Ce Juillet est un automne
Sans le pourpre des feuillages,
Mais avec l'allure monotone,
Le plus triste de mon jeune age.
Sous un morne voile argenté,
Où nul azur ne réconforte,
Règne le froid, le verre et l'acier,
De l'amertume les cohortes.
Et, quand, malgré tout, de notre astre,
Les rayons percent ce lourd manteau,
Ce n'est qu'une trêve à ce désastre
La lumière s'en va à nouveau.
Cruelle et éphémère lueur
Qui, ravivant mon espoir vain,
Me fait goûter à la chaleur,
Mais ne laisse que froid cristallin.
14/05/2008
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