14/05/2008

Parodie d'un fameux texte de Kipling

si tu peux dormir l'essentiel de ta vie,
et ne jamais rien bâtir,
perdre à chaque fois que tu joue une partie,
et n'attirer que reproche et soupir.

si tu peux être chiant, ne jamais connaître l'amour,
si tu peux toujours avoir tord, et qu'on ne soit avec toi jamais tendre,
et, haï de tous, sans savoir qu'on te joue un sale tour
sans lutter pour te défendre.

si tu peux supporter d'entendre tes paroles,
ne jamais être comprises que par les sots,
et ne jamais fermer ta bouche folle,
qui jamais ne prononce le bon mot.

si tu peux avoir la guigne et être impopulaire,
si des imbéciles heureux tu es le roi,
si tu es mal-aimer même de tes frères
et qu'aucun d'eux ne tiennent à toi.

si tu es évité, qu'on ne veut te connaître,
que de ton honneur, tes propos sont destructeur,
que même dans tes rêves, tu te fais soumettre,
et que de la bêtise tu es le penseur

si tu peux être chiant, provoquer la rage,
si tu peux gaver, toujours imprudent,
si tu ne peux être bon, ni même être sage,
en étant amoral et pédant.

si tu peux rencontrer nul triomphe mais que défaite,
et ne jamais vouloir laver ses affronts
si tu peux sans courage, conserver ta tête,
et penser que pour toi les autres la perdront.

alors, prosterner devant ton dieu, sans rencontrer victoire
tu sera à jamais soumis,
et pire que cette absence de gloire,

tu seras un homme, mon fils

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