15/05/2008

Ligne 4 (pas fini)

Dans ce texte sont cachés les noms des stations de la ligne 4 du métro parisien, dans l'ordre, pour l'instant je me suis arrêté à Odéon.

Le professeur de comptabilité, qui tant de connaissance nous apporte, décline en cours le calcul du taux de rentabilité.

Les esprits simples ont du mal a suivre, tel cet idiot de Marc, qu'a des poissons niais comme lui dans sa chambre, qui se sont fait manger par une chatte, eau rouge dans l'aquarium ne restant comme seul vestige de ces vies aquatiques disparues.

Depuis la perte de ses amis écaillés, il noie son chagrin dans l'alcool. Un soir qu'il avait encore bu, et alors que ne cessaient de me barber ses rots, "Che Choir che me lache" se justifia-t-il, avec son cheveu sur la langue, je lui mis mon poing dans la gueule. Il en garde une horrible cicatrice et sur son visage hagard de laid, strié par les mèches de sa chevelure mal coiffée, trônent maintenant les stigmates de notre dispute. Le reste de son corps n'est pas non plus exempts de blessures, puisque lors d'une autre de ces beuveries solitaires, sa chatte, au dos, l'a sérieusement griffé. Bien trop souvent la gueule s'te rat se bourre, sain de ni son esprit, ni son corps.

C'est justement lui qui est au tableau, en train d'errer au mur, "c'est bas ce taux", Paul, notre professeur, lui dit, face à son calcul visiblement faux...

Etienne, Marcel et Léa, le groupe de branleurs du dernier rang qui la voix du professeur de leur sommeil arrachat, tel les poules le sont par les premier rayons du soleil matinal, étaient tout excités de voir quelqu'un galèrer plus qu'eux. Léa, dont les autres appellent ses seins miches, et les 2 connards qui lui servent d'amis, sont ce qu'on appelle des cancres, ils mériteraient de bons coups de fouet dans le dos, déontologie oblige, le prof ne leur en donne pas.

2 commentaires:

(M)ort Né a dit…

cadeau pour la suite :

Puis Etienne s'adresse en ces termes à Marcel : "regarde Léa, ses seins germent, hein, de près, comme la fleur s'épanouit en été ! N'est un saint sulpice que de ne pouvoir s'y lover, puis redescendre jusque son bassin, placide; visiter ses monts; pas renâcler si elle ne t'y souhaite la bienvenue..."

Rislaine Belhamiti a dit…

Bonjour

J'ai créé un forum de poésie, pour l'instant, peu de membres s'y sont inscrits, et pour le peupler j'envoie des invitations aux personnes aimant/écrivant de la poésie, d'où mon invitation.

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Huslium